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    1. Батюшков — сестрам, 28 марта 1809.
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    2. Батюшков — Батюшковой А. Н., 12 апреля 1809.
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    3. Батюшков — сестрам, 17 июня 1807.
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    4. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    5. Пушкина — Жуковскому В. А., 30 июня 1828 г.
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    6. Батюшков — графу Нессельроду К. В., 18 (24) декабря 1821.
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    7. Дитрих. Записка о душевной болезни К. Н. Батюшкова.
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    8. Батюшков — Батюшковой А. Н., 1 ноября 1808.
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    9. Батюшков — сестрам, 8 декабря 1808.
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    10. Перовский — графу Нессельроду К. В., 15 марта 1823 г.
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    11. Жуковский — Эрдманну, весна 1824 г.
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    12. Италинский — графу Нессельроду К. В., 29 октября (1 ноября) 1821 г.
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    13. Батюшков — графу Нессельроду К. В., 18 апреля 1822.
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    14. Батюшков — Вяземскому П. А., август — сентябрь 1811.
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    15. Батюшков — Италинскому А. Я., 2 (14) декабря 1820.
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    16. Подражание Горацию.
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    17. Батюшков — Пушкиной Е. Г., Зонненштейн, 11 марта 1826.
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    18. Перовский — графу Нессельроду К. В., 19 апреля 1823 г.
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    19. Батюшков — Гнедичу Н. И., вторая половина июля 1817.
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    20. Батюшков — Пушкиной Е. Г., май 1811 ("Et voux avez pu croire...").
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    21. Пушкина — Жуковскому В. А., 23 марта 1825 г.
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    22. Батюшков — графу Нессельроду К. В., февраль 1822.
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    23. Батюшков — Тургеневу А. И., середина января 1816.
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    24. Фридман. Поэзия Батюшкова. Глава 3. Часть 2.
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    25. Опыты в стихах и прозе. Часть 2. Стихи. Примечания
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    26. Кошелев. Константин Батюшков. Глава 1.
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    27. Пленный.
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    28. Батюшков — сестрам, 1 июля 1809.
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    29. Майков Л.Н.: Батюшков, его жизнь и сочинения. Глава 10.
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    30. Докладная записка о К. Н. Батюшкове, представленная графу И. А. Капо д'Истриа в 1817 году
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    31. Батюшков — Тургеневу А. И., начало июня 1818.
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    32. Послание к стихам моим.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Батюшков — сестрам, 28 марта 1809.
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    Часть текста: moi. Je suis plus tranquille que je ne le fus un mois avant. Il est vrai aussi, que depuis notre séparation je ne reçus aucune nouvelle de vous. Ah, mes chères amies, quand vous reverrai-je, le temps s’écoule comme un torrent, et nous n’avançons pas plus pour ça. J’espère cependant que le mois de mai nous réunirons tous sous notre toît hospitalier pour ne plus nous séparer. Comment se porte Lisabeth et Paul? Ecrivez moi je vous prie en détail. Tout m’intéresse ici, et tout ce qui vient de vous, mes chères soeurs, m’intéresse doublement. Je n’ose parler de nos affaires, je n’en sais rien. Mon père m’a écrit plusieurs lettres. Il prie mon frère Paul de lui faire parvenir la mienne. Tâchez, mes amies, de vous tranquilliser sur mon sort. Je bois ici à longs traits l’ennui avec l’ésperance toujours douce et trompeuse d’un avenir plus agréable. Nous revenons d’une expédition assez périlleuse, c’est à dire des iles d’Aland. Réprésentez vous une armée de 20 mille hommes sur la glace et en bivouaque. Mais tout passe et les périls ne sont bons qu’à être aussi oubliés. Le printemps s’approche. Plantez vos choux, ma chère Alexandrine, mais n’allez pas labourer mon...
    2. Батюшков — Батюшковой А. Н., 12 апреля 1809.
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    Часть текста: ma chère Alexandrine, et m’empresse de vous faire réponse. Je crois que cette épître ne vous trouvera plus à Vologda, vous devez être à la campagne. Profitez du beau tems, il n’y a que le printems qui donne la santé. J’ai été ravi d’apprendre que vous vous êtes amusée l’hiver passé et que Barbe a beaucoup dansé. Priez la, ma bonne amie, qu’elle s’occupe de choses sérieuses, qu’elle lise, écrive, etc. Je n’ai pas besoin de vous donner ce conseil, je sais que vous l’aimez comme vos yeux, mais vous serez toujours charmée de savoir mon avis, tant qu’il s’agit d’une sœur que le Ciel nous a confiée. Je me remets à vous sur mes affaires. Vous savez bien qu’absent, je ne puis rien faire; écrivez moi en détail, je vous prie; vos lettres sont trop courtes. Je ne regrette pas André. Je saurai récompenser Basile, dites lui, qu’il vous serve bien, et il ne sera pas oublié de moi. J’ai un grand désagrément, ma chère amie. Mon Jacob est malade et sa maladie est chronique. Je suis mal servi, mes effets se perdent à chaque moment, mon linge est abîmé. Ecrivez à Platon, qu’il habille le petit qui est chez lui, je l’enverrai chercher d’ici, par des courriers qui vont à Pétersbourg, mais ne manquez pas de le prévenir le plutôt possible. Et payez lui le reste de ce que je lui dois. Ce...
    3. Батюшков — сестрам, 17 июня 1807.
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    Часть текста: garder la vie, je suis dans une maison la plus hospitalière qui puisse jamais exister. Je respire à la fin. Le médecin est excellent. On m’entoure de fleurs, on me berce comme un enfant. Ah, mes amies, ce que j’ai souffert dans une voie un peu précipitée de Heilsberg, où j’ai été blessé jusqu’à Riga, couché dans une misérable charrette. Mais tout a fini, et je loue l’Éternel de m’avoir conservé la vie pour vous, mes seules et douces amies. Depuis la lettre que Richter m’a remise je n’ai point eu de nouvelles de vous. Écrivez moi à Riga, je compte rester ici deux semaines, et puis venir chez vous, ayant déjà obtenu la permission d’aller à Pétersbourg. Отъ папеньки я не имѣлъ ни одного письма. Каковъ онъ? Здоровъ ли? Писать ли мнѣ къ нему объ ранѣ ? Постарайтесь, мои други, послать мнѣ денегъ. Кромѣ тѣхъ , что Alexandrine мнѣ прислала, я отъ васъ не получалъ и нуждаюсь очень, особливо теперь. Любите меня. Поцѣлуйте Вареньку. Александра, не огорчайся, что я раненъ: легко я бы могъ быть и убитымъ; благодари и за то Бога. Ne m’écrivez rien de ce qui puisse me chagriner! Mes nerfs sont devenus faibles, je m’irrite à chaque instant. Ne vous alarmez pas sur ma position présente. Le maître de la maison m-r Müguel est le plus riche négociant de Riga. Sa fille est charmante, la mère bonne comme un ange, tout cela ...
    4. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    Часть текста: par estafette, j’ai sur le champ pris les mésures nécessaires pour faire partir m-r Batuchkof, dont l’état devenait de jour en jour plus alarmant. Après être convenu avec m-r Mulhausen de tout ce qu’il y avait à faire pour remplir les intentions bienfaisantes de Sa Majesté à son égard, nous nous sommes arrêtés au parti de préparer d’abord tout ce qu’il fallait pour son départ soit de bon gré par les moyens de persuasion, soit enfin d’autorité. D’après le caractère de sa maladie qui ne nous laissait aucun espoir d’effectuer son départ par les voies de conciliation, nous sommes convenus de ne lui rien dire jusqu’au moment où tout serait prêt, parcequ’il fallait prévoir, que dès-lors il aurait employé tous les moyens possibles de déstruction sans qu’aucune...
    5. Пушкина — Жуковскому В. А., 30 июня 1828 г.
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    Часть текста: П. Н. Батюшков, 1885—1887. Т. 1. — 1887 . — С. 331—332 (1-й паг.). Е. Г. Пушкина В. А. Жуковскому. Dresde. Le 30 juin 1828. Enfin, mon cher ami, je pars dans deux jours, pour revenir dans mes foyers. Le coeur me bat de joie! L’idée de revoir mon fils aprés une absence de quatre ans, est une idée bien consolante. Mais hélas, je le reverrai veuf et afligé. Puisse ma tendresse maternelle adoucir l’amertume de ses regrets! J’y emploierai tous mes efforts. J’ai quitté Moscou portant le deuil d’une bienfaitrice, d’une seconde mère, j’y reviens en deuil pour une belle-fille, que je n’ai point connu, mais dont les lettres étaient pleines de candeur et me promettaient un avenir selou mes voeux. Qui sait ce qui m’attend encore et si la santé de mon angélique Pauline se soutiendra dans un climat aussi rigoureux que le nôtre! Cette incertitude accablante pour mon coeur empoisonne d’avance le plaisir que j’aurai à me retrouver dans mon pays. Priez pour moi, mon digne ami....
    6. Батюшков — графу Нессельроду К. В., 18 (24) декабря 1821.
    Входимость: 3. Размер: 6кб.
    Часть текста: précédente. Une série d’indispositions bien graves pendant un séjour prolongé à Naples m’ont forcé à solliciter plusieurs fois auprès de mon chef monsieur le comte de Stackelberg la permission de me rendre aux eaux en Allemagne. Mais monsieur le comte de Stackelberg ne voulut jamais me l’accorder avant que d’avoir obtenu, me disait-il, un employé pour me remplacer dans mes fonctions de copiste. Cependant, le mauvais état de ma santé empirant de jour en jour, je fus obligé d’insinuer itérativement à mon chef, que ma position seule vis-à-vis de lui, dans l’état de souffrance où j’étais, me forçait à désirer ma démission du service. Le comte de Stackelberg me fit sentir alors qu’une demande pareille, vu les circonstances, serait considérée comme intempestive par le ministère impérial, et je fus obligé de me résigner à mon sort. A l’arrivée du baron de Hahn à Naples et d’un autre employé pour me remplacer, mon chef me fit la proposition d’accompagner le baron de Hahn dans son vogage à Rome, comme devant précéder toute la légation. Il me conseilla en même temps de m’ouvrir à monsieur d’Italinsky sur ce que je désirais devenir dans le cas que le départ de la mission fut encore retardée par des circonstances imprévues. Le jour même de mon arrivée à Rome monsieur d’Italinsky me proposa de rester auprès de lui, en m’observant, conformément à ce ...
    7. Дитрих. Записка о душевной болезни К. Н. Батюшкова.
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    Часть текста: des Russisch-Kaiserlichen Hofrathes und Ritters Herrn Konstantin Batuschkoff. Da die Krankheit des Herrn Hofrathes in Hinsicht der äusseren Formen, unter welchen sie sich ausspricht, bei verschiedenen äusseren Verhältnissen auf die verschiedenste Weise wechselt, obschon sie sich in ihrem Grundwesen, so lange ich sie zu beobachten Gelegenheit hatte, das heisst seit mehr als Jahresfrist, unverändert gleich blieb, da ferner eine genaue Kenntnis der Grundkrankheit nur durch genaue Kenntnis der ganzen Symptomenreihe möglich wird, so scheint es mir nicht ausreichend, gegenwärtige Darstellung, wenn sie deutlich und befriedigend sein soll, blos auf Angabe der allgemeinsten Krankheitserscheinungen zu beschränken, sondern ich halte es für durchaus nothwendig, den Einfluss, welchen der Wechsel der Umgebungen und jedes Einschreiten in den gewöhnlichen Kreis seines Lebens auf das Gemüth des Leidenden ausübt, genauer zu bezeichnen. In einer solchen Entwickelung werden die Heilversuche, die man etwa in Vorschlag bringen könnte, von selbst ihre Würdigung finden und die einzig anwendbare Behandlung wird sich daraus von selbst ergeben. Man darf übrigens nicht vergessen, dass hier nicht mehr die Rede ist von einer erst jüngst entstandenen Krankheit, von einer gewöhnlichen Form des Wahnsinns, welche jedes Irrenhaus Beispiele in Menge bietet; es handelt sich hier um ein verjährtes, tief eingewurzeltes, höchst verwickeltes, durch die hervorstehenden Eigenthümlichkeiten des Kranken selbst vielfach modificirtes Uebel, es betrifft ferner ...
    8. Батюшков — Батюшковой А. Н., 1 ноября 1808.
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    Часть текста: 1 ноября 1808 г. [Иденсальми] // Батюшков К. Н. Сочинения: В 3 т. — СПб.: П. Н. Батюшков, 1885—1887. Т. 3. — 1886 . — С. 19—21. XIV. А. Н. Батюшковой. —— 1-го Ноября 1808. (Иденсальми). Je me porte bien mes chers, mes bons amis. Quelle étrange destinée, mais c’est le bon Dieu le veut... Пріѣзжаю въ баталіонъ, лихорадка мучитъ 7 дней. Прикладываю мушку къ затылку; кричатъ: «тревога!» Срываю, бѣгу въ дѣло — и подивитесь, друзья мои, теперь здоровъ. Мы въ Idensalmi (это кирка), идемъ впередъ. Молите Бога, Онъ милосердъ. Полковникъ любитъ меня болѣе всѣхъ , Александра его знаетъ: это Турчаниновъ, честный, добрый человѣкъ . Я оставался съ своей ротой въ резервѣ , но былъ близь непріятеля. Что Богъ впередъ дастъ, не знаю. Не вините меня. Я не виноватъ, что не съ вами, друзья мои. Полковникъ обѣщаетъ самъ просить о моей отставкѣ , и я надѣюсь къ новому году васъ обнять. Этимъ только и дышу. Здоровье мое такъ слабо, особливо грудь, что я испугался прежней болѣзни . Павла Алексѣевича , котораго дружбу никогда не забуду, прошу васъ не оставлять; онъ одинъ — и это говорю точно, по истинному убѣжденію — заслуживаетъ нашей довѣренности . А въ Петербургѣ ... у меня голова пошла кругомъ. Не сердитесь, что я говорю о себѣ , а не о дѣлахъ своихъ. И сегодня ночью была въ лагерѣ тревога... Поклонитесь тетушкамъ, я ихъ все споминаю платками. Аркадію Аполлоновичу мое почитаніе; я со слезами помню еще его провожаніе изъ Менчакова. Бога ради любите ...
    9. Батюшков — сестрам, 8 декабря 1808.
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    Часть текста: viennent à tire-d’aile. Voyagez un peu sur la carte et vous verrez que votre pauvre frère a fait près de trois milles verstes. J’ai été à Ouleaborg et de là nous allons à Vasa. Vous savez aussi bien que moi, que l’armistice dure. J’espère, mes amies, vous revoir dans deux mois, pour ne vous quitter plus. Поручаю Богу васъ, друзья мои, и надѣюсь , что Онъ не оставитъ васъ и бѣдную Вареньку. Нѣтъ дня, чтобъ я васъ не вспомнилъ. Объ одномъ прошу васъ, не думайте — вопреки усерднымъ истолкователямъ — что не отъ меня зависитъ быть не съ вами. Деньги мнѣ не очень нужны, но если можете, то пришлите 400 р. къ Гнѣдичу , а онъ постарается мнѣ переслать чрезъ гофмаршала Ланского. Я ничего не знаю о дѣлахъ моихъ; сердце заливается кровью, когда объ нихъ думаю, и прошу Павла Алексѣевича увѣдомить меня обстоятельно; ему поручаю васъ, а на прочихъ право надѣяться нечего въ Петербургѣ . Я еще откушалъ отъ прежнихъ горестей и огорченія; не знаю, какъ достаетъ на все терпѣнія , а особливо на глупости другихъ. Цѣлую васъ всѣхъ сто разъ; писать болѣе не могу и нечего. Лизанькиныхъ дѣтей цѣлую обоихъ. Бога ради, Александра Николаевна, не оставь Филиппа. Посылаю вамъ пару шведскихъ перчатокъ, купленныхъ сто верстъ отъ Торнео, въ Улеаборгѣ . Если вы забыли географію, то скажу вамъ, что здѣсь ртуть термометра замерзаетъ; я на силу дышу. Поручаю васъ Богу. Онъ — одна наша надежда. Константинъ. Адресъ: Любезнымъ моимъ сестрицамъ. Примечания XVI. СЕСТРАМЪ . 8-го декабря 1808 г....
    10. Перовский — графу Нессельроду К. В., 15 марта 1823 г.
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    Часть текста: Нессельроду. Simferopol. Le 15 mars 1823. Monsieur le comte! Vous êtes sans doute déjà informé du malheureux état de M-r Batuchkof. Depuis le mois d’août qu’il est arrivé ici, malgré les soucis de m-r Mulhausen, malgré tout ce que j’ai pu faire, son état n’a fait qu’empirer parcequ’il a persisté à tout faire en conséquence. Enfin aujourd’hui c’est au delà de tout ce qu’on peut dire, et je crains bien que quand cette lettre vous parviendra, il n’existera plus, non de sa belle mort, mais de quelque coup violent sans qu’il y aie moyen de le prévenir. Il y a une quinzaine de jours qu’il s’est coupé la gorge avec un rasoir, mais les plaies n’etaient pas mortelles, et il en est guérri; mais son parti est pris irrévocablement. J’ai employé de concert avec m-r Mulhausen tous les moyens possibles pour le remédier, mais tout a été inutile. On le surveille autant que possible, mais cela devient extrêmement hasardeux dans un pays dénué de moyens et de gens propres à la chose et dans une auberge dont je n’ai jamais pu parvenir à le faire sortir malgré tous mes efforts, d’autant plus qu’il est toujours enfermé et ne laisse entrer qu’une fille qui le sert depuis plusieurs mois; il a renvoyé son domestique, persuadé qu’il est de connivence avec ceux qui le persécutent. Enfin, monsieur le comte, vous ne sauriez vous faire l’idée combien ce malheureux jeune homme est à plaindre. Je ne conçois pas quelle cause a pu le plonger dans cet état. Je ...