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    1. Италинский — графу Нессельроду К. В., 14 (26) апреля 1821 г.
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    2. Перовский — графу Нессельроду К. В., 19 апреля 1823 г.
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    3. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    1. Италинский — графу Нессельроду К. В., 14 (26) апреля 1821 г.
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    Часть текста: (26) апреля 1821 г. // Батюшков К. Н. Сочинения: В 3 т. — СПб.: П. Н. Батюшков, 1885—1887. Т. 1. — 1887 . — С. 318—319 (1-й паг.). А. Я. Италинскій графу К. В. Нессельроду. 14 Rome. Le — avril 1821. 26 Monsieur le comte! C’est avec une bien vive affliction que je dois informer votre excellence, que la santé de monsieur le conseiller de cour de Batuchkof n’a point gagné depuis son séjour à Rome. Les medecins disent qu’il lui faut absolument respirer l’air du midi de la France. Cet employé, aussi recommandable par le zèle avec lequel il a servi pendant deux années à Naples, malgré toutes ses souffrances physiques, suites des dangereuses blessures qu’il a remportées dans les glorieuses campagnes de la délivrance européenne, que par son beau talent pour la poésie, qui fait de lui un ornement de sa patrie, cet employé, dis-je, n’a presque pas de fortune. Ces considérations, autant que la circonstance qui fait qu’il n’a point encore été assez heureux pour obtenir quelque témoignage de la satisfaction souveraine depuis qu’il sert dans la...
    2. Перовский — графу Нессельроду К. В., 19 апреля 1823 г.
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    Часть текста: par les mesures que j’ai prises. Il a voulu se jeter par la fenêtre, il a cherché à s’évader, il a demandé à differentes reprises que je lui fasse rendre son épée, que je lui donne des rasoirs pour se faire la barbe, mais voyant que tout cela ne réussissait pas, il a cherché à ravoir sa liberté en me rendant responsable des souffrances par les quelles il terminerait ses jours, puisque je ne voulais pas lui laisser la liberté de le faire de la manière la moins douloureuse, car sur cet article il est demeuré impérturbable, et je lui ai déclaré que tant qu’il persisterait dans ce projet, je devais absolument employer tous les moyens qui étaient en mon pouvoir pour l’en empécher. En attendant, m-r Mulhausen n’a cessé de le voir, et il a toujours insisté auprès de lui pour qu’on le laisse entièrement libre, mais toujours dans la ferme résolution de se détruire; je lui ai proposé de le faire raser, mais il a refusé disant qu’il voulait qu’on lui donne des rasoirs, ainsi il est resté avec sa barbe. Je vous avoue, monsieur le comte, que n’ayant aucun moyen de le soulager, ni même de prévenir complétement un malheur, j’ai cherché autant que possible à gagner du temps par des voies de persuasion inutiles avec un homme dans son état et par une surveillance d’autant plus difficile, qu’il ne devait point s’en apercevoir, pour ne pas l’irriter d’avantage. Enfin, grâce à...
    3. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    Часть текста: de préparer d’abord tout ce qu’il fallait pour son départ soit de bon gré par les moyens de persuasion, soit enfin d’autorité. D’après le caractère de sa maladie qui ne nous laissait aucun espoir d’effectuer son départ par les voies de conciliation, nous sommes convenus de ne lui rien dire jusqu’au moment où tout serait prêt, parcequ’il fallait prévoir, que dès-lors il aurait employé tous les moyens possibles de déstruction sans qu’aucune surveillance puisse y remèdier à moins de le garotter, chose à laquelle je n’ai pas eu recours jusqu’à présent à son égard, réservant cette ressource pour la dernière extrêmité. Enfin, avant-hier que tout était préparé et même la camisole à longues manches, j’ai préalablement envoyé chez lui le docteur Mulhausen, qui devait lui dire, que j’avais reçu de votre excellence une lettre à son sujet pleine des preuves les plus flatteuses de l’intérêt que l’Empereur prenait à lui, dont la preuve était que j’avais ordre, vu l’état de sa faible santé, de songer aux moyens de le faire arriver à Pétersbourg en le confiant pendant ...