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    Cлово "AVANT"


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    1. Батюшков — графу Нессельроду К. В., 18 (24) декабря 1821.
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    2. Батюшков — сестрам, 28 марта 1809.
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    3. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    1. Батюшков — графу Нессельроду К. В., 18 (24) декабря 1821.
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    Часть текста: fois auprès de mon chef monsieur le comte de Stackelberg la permission de me rendre aux eaux en Allemagne. Mais monsieur le comte de Stackelberg ne voulut jamais me l’accorder avant que d’avoir obtenu, me disait-il, un employé pour me remplacer dans mes fonctions de copiste. Cependant, le mauvais état de ma santé empirant de jour en jour, je fus obligé d’insinuer itérativement à mon chef, que ma position seule vis-à-vis de lui, dans l’état de souffrance où j’étais, me forçait à désirer ma démission du service. Le comte de Stackelberg me fit sentir alors qu’une demande pareille, vu les circonstances, serait considérée comme intempestive par le ministère impérial, et je fus obligé de me résigner à mon sort. A l’arrivée du baron de Hahn à Naples et d’un autre employé pour me remplacer, mon chef me fit la proposition d’accompagner le baron de Hahn dans son vogage à Rome, comme devant précéder toute la légation. Il me conseilla en même temps de m’ouvrir à monsieur d’Italinsky sur ce que je désirais devenir dans le cas que le départ de la mission fut encore retardée par des circonstances imprévues. Le jour...
    2. Батюшков — сестрам, 28 марта 1809.
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    Часть текста: de  la  semaine  Sainte. Mes bonnes, mes chères amies! J’ai reçu vos lettres toutes à la fois, avec l’argent que vous m’avez envoyé. C’était vraiment un jour de joie pour moi. Je suis plus tranquille que je ne le fus un mois avant. Il est vrai aussi, que depuis notre séparation je ne reçus aucune nouvelle de vous. Ah, mes chères amies, quand vous reverrai-je, le temps s’écoule comme un torrent, et nous n’avançons pas plus pour ça. J’espère cependant que le mois de mai nous réunirons tous sous notre toît hospitalier pour ne plus nous séparer. Comment se porte Lisabeth et Paul? Ecrivez moi je vous prie en détail. Tout m’intéresse ici, et tout ce qui vient de vous, mes chères soeurs, m’intéresse doublement. Je n’ose parler de nos affaires, je n’en sais rien. Mon père m’a écrit plusieurs lettres. Il prie mon frère Paul de lui faire parvenir la mienne. Tâchez, mes amies, de vous tranquilliser sur mon sort. Je bois ici à longs traits l’ennui avec l’ésperance toujours douce et trompeuse d’un avenir plus agréable. Nous revenons d’une expédition assez périlleuse, c’est à dire des iles d’Aland. Réprésentez vous une armée de 20 mille hommes sur la glace et en bivouaque. Mais tout passe et les périls ne sont bons qu’à être aussi oubliés. Le printemps s’approche. Plantez vos choux, ma chère Alexandrine, mais n’allez pas labourer mon parti....
    3. Перовский — графу Нессельроду К. В., 21 апреля 1821 г.
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    Часть текста: le champ pris les mésures nécessaires pour faire partir m-r Batuchkof, dont l’état devenait de jour en jour plus alarmant. Après être convenu avec m-r Mulhausen de tout ce qu’il y avait à faire pour remplir les intentions bienfaisantes de Sa Majesté à son égard, nous nous sommes arrêtés au parti de préparer d’abord tout ce qu’il fallait pour son départ soit de bon gré par les moyens de persuasion, soit enfin d’autorité. D’après le caractère de sa maladie qui ne nous laissait aucun espoir d’effectuer son départ par les voies de conciliation, nous sommes convenus de ne lui rien dire jusqu’au moment où tout serait prêt, parcequ’il fallait prévoir, que dès-lors il aurait employé tous les moyens possibles de déstruction sans qu’aucune surveillance puisse y remèdier à moins de le garotter, chose à laquelle je n’ai pas eu recours jusqu’à présent à son égard, réservant cette ressource pour la dernière extrêmité. Enfin, avant-hier que tout était préparé et même la camisole à longues manches, j’ai préalablement envoyé chez lui le docteur Mulhausen, qui devait lui dire, que j’avais reçu de votre excellence une lettre à son sujet pleine des preuves les plus flatteuses de l’intérêt que l’Empereur prenait à lui, dont la preuve était que j’avais ordre, vu l’état de sa faible santé, de songer aux moyens de le faire arriver à Pétersbourg en le confiant pendant ce voyage aux soins d’un homme aussi éclairé qu’humain (et...